Réduire l’empreinte carbone, améliorer le bien-être des collaborateurs, renforcer l’attractivité de l’entreprise : la mobilité des salariés est désormais au cœur de la RSE.
Loin de se limiter au choix du mode de transport, elle englobe toutes les façons d’organiser les déplacements, le temps et les transitions professionnelles.
1. La mobilité, un levier stratégique qui dépasse le transport
Pendant longtemps, la mobilité des salariés a été réduite à une question logistique : véhicules de société, trajets domicile-travail, remboursements kilométriques. Aujourd’hui, elle est au cœur de la transformation RSE.
Aujourd’hui, la mobilité des collaborateurs recouvre plusieurs dimensions :
- Physique, bien sûr : trajets domicile-travail, déplacements intersites, missions…
- Mais aussi organisationnelle : télétravail raisonné, flex office, digitalisation des réunions, mobilité interne, etc.
Ces nouveaux modes de fonctionnement ont un double effet vertueux :
Ils réduisent les émissions indirectes liées aux déplacements professionnels, (Scope 3) et ils participent à une meilleure efficacité opérationnelle.
Prenons le cas d’une entreprise multisites qui décide de regrouper ses réunions physiques sur deux jours par semaine au lieu de cinq.
Les résultats sont immédiats :
- 40 % de déplacements en moins
- Des économies sur les frais de mission et d’hébergement
- Une meilleure organisation du temps de travail pour les équipes
2. Mobilité durable : un impact direct sur l’empreinte carbone et les coûts
La mobilité des collaborateurs (domicile-travail et déplacements professionnels) représente un poste souvent sous-estimé dans le bilan carbone des entreprises, mais aussi un levier économique réel.
Dans le secteur tertiaire, elle peut peser jusqu’à 30 % des émissions totales, sans compter le coût financier direct : indemnités kilométriques, amortissement des véhicules, carburant …
Avant d’agir, il faut mesurer. Sans données précises sur les pratiques de mobilité actuelles, impossible d’identifier les bons leviers de réduction des émissions ou des coûts. D’où l’importance d’un diagnostic rigoureux.
- Identifier les trajets fréquents et les modes de transport utilisés.
- Calculer les distances moyennes et les montants versés en remboursements.
- Évaluer les alternatives disponibles selon les zones géographiques (zones urbaines, rurales, périurbaines).
3. Notre check-list pour améliorer la mobilité
Mobilité douce & active 🚲
Mettre à disposition un parking sécurisé pour les vélos
Proposer une indemnité kilométrique vélo ou un forfait mobilité durable
Mettre en place un programme de location ou de prêt de vélos électriques
Organiser une “Semaine du vélo” pour encourager sa pratique
Voitures & alternatives 🚗
Promouvoir l’usage de véhicules partagés ou en autopartage
Proposer des véhicules électriques ou hybrides dans la flotte d’entreprise.
Installer des bornes de recharge sur le parking de l’entreprise
Transports en commun 🚌
Rembourser tout ou partie des abonnements de transport public.
Encourager le covoiturage via une plateforme interne ou une appli dédiée.
Mettre en place une navette d’entreprise si les transports publics sont mal desservis
Télétravail & flexibilité 🏠
Instaurer une politique de télétravail claire et souple
Réduire les déplacements inutiles via des réunions à distance
Équiper les salariés pour le travail à domicile (matériel, connexion …)
Sensibilisation & pilotage 🌍
Réaliser un diagnostic de la mobilité des salariés (enquête, analyse des trajets)
Créer un Plan de Mobilité Employeur (obligatoire +50 salariés sur un site)
Impliquer les salariés dans l’élaboration des actions via un sondage ou atelier participatif
Identifier un référent mobilité ou créer un comité mobilité
Chez Job Link, nous avons fait de la mobilité durable un axe concret de notre démarche RSE, avec des actions qui touchent à la fois l’environnement, l’organisation du travail et l’inclusion.
- Enquête sur la mobilité douce :
- Parc de véhicules hybrides pour nos commerciaux
- Télétravail et horaires flexibles : une autre forme de mobilité :
- Aides à la mobilité via le FASTT pour les intérimaires