À l’approche de la période estivale, de nombreux secteurs voient leur activité augmenter et ont recours à des renforts temporaires. Pour éviter les erreurs et les litiges, il est essentiel de bien choisir le contrat adapté à votre besoin. Voici un tour d’horizon des contrats saisonniers, CDD et missions d’intérim, avec leurs spécificités et points de vigilance.
1. Le contrat d’intérim : souplesse et réactivité
Le contrat d’intérim, aussi appelé contrat de mission, est particulièrement prisé des entreprises en période estivale. Il permet de répondre rapidement à un besoin ponctuel, que ce soit pour faire face à un surcroît d’activité ou pour remplacer un salarié absent.
Concrètement, le salarié est embauché par une entreprise de travail temporaire (ETT), qui le met à disposition de votre entreprise. Vous signez un contrat de mise à disposition avec l’ETT, tandis que l’intérimaire signe un contrat de mission avec l’agence.

Le contrat d’intérim saisonnier : la solution pour les pics d’activité récurrents
Le contrat d’intérim peut également être mobilisé pour un motif saisonnier. Il concerne les tâches amenées à se répéter chaque année, à des périodes fixes, indépendantes de la volonté de l’entreprise (ex. : période estivale, fêtes de fin d’année, vendanges…).
Pour répondre à ces besoins spécifiques, Job Link a créé Job Link Seasonnal Staffing Solution, un service pensé pour accompagner les entreprises dans la gestion de leurs campagnes saisonnières.
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2. Le CDD classique
Le contrat à durée déterminée (CDD) peut également répondre à un besoin temporaire, mais son cadre est plus rigide que celui de l’intérim. Vous signez ce contrat directement avec le salarié, ce qui signifie que vous êtes employeur au sens plein du terme.
Le recours au CDD est strictement encadré par la loi. Il doit être justifié par un motif précis : remplacement, accroissement temporaire d’activité, emploi saisonnier… Ce motif doit être mentionné dans le contrat, au risque de requalification en CDI.
Le CDD peut être conclu pour une durée maximale de 18 mois (renouvellements compris), avec des exceptions possibles selon le contexte. À l’issue du contrat, vous devez verser une indemnité de fin de contrat équivalente à 10 % de la rémunération brute.

3. Le CDD saisonnier
Le CDD saisonnier est une sous-catégorie du CDD, spécialement conçue pour les emplois liés aux saisons (ex. : tourisme estival, vendanges, stations de ski). Il s’adresse aux entreprises dont l’activité présente un caractère cyclique et prévisible, lié au calendrier.
Ce contrat est conclu directement avec le salarié, comme un CDD classique, mais avec quelques spécificités : pas de prime de précarité, priorité de réembauche pour les prochaines saisons, et des dispositions souvent propres à chaque convention collective.
Dans les faits, ce contrat est surtout utilisé dans des secteurs bien identifiés comme l’agriculture ou l’hôtellerie-restauration. En dehors de ces contextes très balisés, beaucoup d’entreprises préfèrent recourir à l’intérim, jugé plus simple et plus rapide.

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